Auparavant, les banques n’étaient pas si méticuleuses qu’aujourd’hui et on se demande pourquoi les banques sont si méfiantes envers leurs clients lors d’un prêt. Voici quelques explications venant d’un responsable d’étude d’emprunt auprès d’une banque.
Pourquoi tant de papiers à fournir pour un prêt immobilier ?
Aujourd’hui, et depuis la crise sanitaire, l’inflation et les crises macro-économiques, les banques regardent un peu près les dossiers. Bien que les robinets des prêts bancaires soient ouverts, la banque n’est pas méfiante envers les clients, seulement elle veut assurer un peu plus que son client arrive à rembourser. Bien qu’il y ait plus de dossiers à fournir qu’auparavant, tout concerne sur une preuve de revenu afin de constater que l’emprunteur est solvable.
L’étude va se concentrer sur l’intérêt d’un achat par exemple, surtout dans un investissement locatif. Si par exemple, ce dernier a subi un impact sur le DPE ou le diagnostic de performance énergétique. Si le résultat du DPE est neutre, le dossier est facile à traiter, par contre, avec une passoire thermique, la capacité d’emprunt est utilisée à son maximum. Il est assez difficile que la banque accorde un prêt en ligne immédiat à cette personne pour faire des travaux. Sauf si celle-ci présente une évolution dans ses revenus.
Qu’est-ce que la banque regarde en fin de compte ?
La banque serait curieuse de découvrir l’état des revenus, et de connaître si ces derniers sont pérennes, du moins durant le temps de remboursement. La question que chacun se pose est : est-ce que mon budget me permet d’assurer l’achat de la maison et ses équipements ? Il faut savoir que cette année, la taxe financière a augmenté, et c’est un plus de charge pour les propriétaires des maisons, en plus des travaux à faire, par exemple, la réparation de la chaudière qu’est une exigence en hiver.
Alors, si le budget est serré, et que l’emprunteur n’a pas de capacité d’épargne, ou des apports permettant à améliorer sa situation financière, la banque serait en droit de refuser son prêt.
